Tous les experts et chercheurs s’accordent à dire que l’aménagement du territoire et l’urbanisme constituent des leviers majeurs pour une amélioration de la santé. Mais cela nécessite d’une part d’intégrer les enjeux de santé dans la réflexion des aménageurs et urbanistes, à tous les niveaux hiérarchiques de décision, et aux différentes échelles géographiques de mises en oeuvre de l’action publique.
Il est d’autre part incontournable que la santé fasse l’objet d’actions transversales dans tous les champs qui contribuent à façonner le cadre de vie (environnement, urbanisme, aménagement du territoire, transports, espaces publics, etc.). Depuis quelques années en France, la santé publique s’est emparée du concept d’« urbanisme favorable à la santé » (UFS) afin d’en identifier les déterminants à l’échelle locale et d’agir en conséquence.
Objectifs de cette synthèse réalisée par Villes et Territoires :
– Clarifier le concept d’« urbanisme favorable à la santé » grâce à l’intervention de Nina Lemaire, ingénieure d’études « Urbanisme & Santé », à l’Ecole en Hautes Etudes en Santé Publique de Rennes, (Département Santé Environnement Travail et Génie Sanitaire) lors d’un séminaire dédié en janvier 2018.
– Apporter des éclairages sur ses possibles déclinaisons opérationnelles à partir de la démarche expérimentale conduite à Miramas dans le cadre de l’élaboration d’un projet de renouvellement urbain (NPNRU) suite au témoignage de Stéphanie Casanova, coordinatrice – Atelier santé ville de Miramas, et Nina Lemaire.