« L’avenir se joue dans les quartiers pauvres », rapport de l’Institut Montaigne, juin 2022

 Participation, citoyenneté

S’inscrivant dans la suite du travail Les Quartiers Pauvres ont un avenir (octobre 2020), ce rapport fait le récit de 24 heures dans la vie d’habitants des quartiers populaires, et contient 31 propositions opérationnelles afin d’améliorer leurs conditions de vie au quotidien.

« Pour que l’ANRU du cadre de vie s’accompagne d’un ANRU des habitants »

Dans leur introduction, les auteurs font le diagnostic que « la politique de la ville des quarante dernières années s’est beaucoup centrée sur la rénovation du bâti et du cadre de vie. Les résultats de cette politique ont été très positifs, notamment sous l’impulsion de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). S’il était indispensable de traiter la question du bâti, des équipements publics et du cadre vie, il importe désormais d’aller plus loin, en recentrant l’action publique autour de ceux qui y habitent, dans une stratégie globale de promotion sociale et de lutte contre la pauvreté. »

Ainsi, ce rapport propose une nouvelle étape du travail au long cours de l’ANRU, un « ANRU des habitants », qui se fixe pour objectif de satisfaire globalement la demande sociale, dont la rénovation urbaine constitue l’un des axes déterminants et dont l’exécution serait interministérielle. « Avec l’ANRU des habitants, l’idée est de développer des programmes sociaux territoires par territoires avec une visibilité financière de long terme, un pilotage des actions, une évaluation de l’impact, une coordination avec les élus locaux et les acteurs associatifs ainsi qu’un investissement spécifique dans les quartiers les plus en difficulté sur la base d’indicateurs réfléchis par l’ensemble des acteurs. Sans vouloir ajouter un outil complexe supplémentaire, c’est une méthode de travail à destination des quartiers qui est ici proposée et qui constitue le fondement des 31 mesures opérationnelles qui sont développées dans ce rapport. L’ensemble de ces propositions représente un coût total estimé de 300 millions d’euros en investissement, et 2 milliards d’euros annuels en fonctionnement pour compenser le sous-investissement public dans ces quartiers. »

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Résumé,

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