La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé ce 26 octobre à la Sorbonne, une série de mesures en réponse aux émeutes de juin et juillet derniers qui ont suivi la mort du jeune Nahel, 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier. Voici quelques-unes de ces mesures :
➡Renforcement de la sécurité : Une augmentation significative des effectifs des forces de l’ordre, y compris 238 nouvelles brigades de gendarmerie et la possibilité, pour les maires, de « donner de nouveaux pouvoirs pour les polices municipales qui pourront accomplir certains actes de la police judiciaire ».
➡Sanctions renforcées : Des mesures plus sévères, notamment une amende de 750€ pour non-respect du couvre-feu ou le placement systématique des jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaires de la jeunesse (PJJ).
➡Prise en charge des jeunes : Renforcement de la médiation sociale, peines de travaux d’intérêt général pour les parents de délinquants ou encore « encadrement de jeunes délinquants par des militaires dans certains cas ».
➡Réforme de l’éducation : Des actions pour restaurer l’autorité des enseignants et empêcher le décrochage scolaire notamment l’ouverture des établissements scolaires quelques jours en août pour les élèves en difficultés.
➡Renforcement de la prévention de la délinquance : Nouvelle stratégie nationale de prévention, « Force d’action républicaine », pour « concentrer dans un quartier tous les efforts de l’État ». Elle sera déployée d’ici la fin de l’année à Besançon, Valence et Maubeuge. La Première ministre annonce également son intention de sanctionner plus rapidement les trafics et consommateurs de drogue.
Cet ensemble de mesures principalement répressives ne semble que peu répondre à la problématique de fond. Qu’en est-il des enjeux sociaux et quand seront-ils pris en compte ?
Pour plus de détails sur ces mesures, retrouvez l’intégralité du discours en cliquant sur ce lien.