Quelles sont les questions qui se posent en matière d’éducation sur les territoires de la politique de la ville sous le prisme des temps libres des enfants et des adolescents ? S’il est fréquent d’utiliser indistinctement les termes « école » et « éducation », chacun sait que l’éducation ne se résume pas à l’école. Même si celle-ci est centrale dans la vie et pour l’avenir des enfants, même si la réussite sociale dépend aujourd’hui plus que jamais de l’école, la curiosité intellectuelle, l’ouverture au monde, la capacité à s’exprimer et à se situer dans un groupe, la persévérance face aux épreuves scolaires et plus largement aux écueils de la vie… mobilisent des acquis qui ne sont pas strictement scolaires. Ils reposent aussi sur des apprentissages qui ne se construisent pas exclusivement à l’école. D’ailleurs, les familles des catégories sociales moyennes et supérieures, ont intégré depuis longtemps les loisirs de leurs enfants, dans leurs stratégies éducatives.
Ce propos a été construit en trois temps : une généalogie des projets éducatifs locaux, les conséquences de cette histoire pour l’action éducative en direction des familles populaires, puis quelques pistes de réflexion au moment où les Contrats de ville se renouvellent.
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